Bienvenue !
Véritable couteau suisse du·de la (futur·e) bénévole Afev, tu trouveras dans cette foire à questions les réponses à toutes tes interrogations, que ce soit pour te décider à t’engager, pour t’accompagner dans ton année de bénévolat ou pour poursuivre ton engagement sur le long terme.
Si à la lecture de cette FAQ certaines de tes questions restent sans réponses, ou si tu as besoin de précisions, contacte l’équipe de l’Afev Auvergne.
LE CADRE DE L'INTERVENTION
Au moins un membre (majeur et responsable) de la famille doit être présent dans le logement mais pas nécessairement dans la pièce où tu fait ta séance d’accompagnement ! Cela dit, sa présence peut être bénéfique : cela peut t’éviter de devoir recadrer le·la jeune lorsqu’il·elle est distrait, et son regard (s’il est bienveillant) peut te/vous rassurer et vous encourager. Bien souvent, le papa ou la maman fait des courtes apparitions pour vous apporter à boire ou à manger (et ça, c’est cool !).
Pour résumer, à toi de juger si le degré d’implication de la famille dans l’accompagnement est adéquat. Comme d’habitude, si tu doutes ou que tu as besoin d’un avis, contacte ton·ta coordinateur·trice !
Rappel : tu n’es pas un babysitter. Si la famille doit s’absenter pour une raison urgente et exceptionnelle, elle devra signer une décharge de responsabilité : un des documents dans la pochette que nous t’avons donné à la fin de la réunion de présentation que tu as suivi en début d’année.
Tu n’es pas babysitter, un membre de la famille (ou un·e représentant·e légal·e) doit être présent au domicile pendant ta séance !
Exceptionnellement ou en cas d’urgence, si l’adulte référent est amené à s’absenter, demande lui de remplir une décharge de responsabilité (LIEN TELECHARGEMENT DECHARGE)
Biiiip biiiiiip *messagerie vocale*, malgré plusieurs tentatives, tu n’arrives plus à prendre contact avec la famille ? Il peut arriver que la famille rencontre une période compliquée, ou tout simplement qu’elle ait changé de numéro et qu’elle n’ait pas pensé à te prévenir !
Dans tous les cas, préviens ton·ta coordinateur·trice. Il·elle prendra contact avec l’établissement scolaire pour faire le point sur la situation et reviendra vers toi rapidement pour te remettre en lien avec la famille.
Il arrive que l’intervention au domicile ne soit pas possible (logement pas fixe, trop petit, précaire…). Cela ne doit pas vouloir dire que le·la jeune n’a pas le droit d’être accompagné !
C’est pour cette raison que dans certains cas, ton·ta coordinateur·trice te proposera de mener des séances dans un autre lieu que le domicile (la bibliothèque, la maison de quartier, l’établissement scolaire…).
Si les parents de ton·ta jeune te demandent de les aider sur des sujets qui ne touchent pas ton accompagnement (remplir un document administratif par exemple), explique-leur simplement que ce n’est pas ton rôle et que si tu faisais une erreur cela pourrait avoir des conséquences importantes. Informe-les qu’ils peuvent prendre rendez-vous avec l’organisme concerné afin d’obtenir l’aide adaptée.
Un déménagement et/ou un changement d’établissement en cours d’année, c’est un sacré chamboulement pour un·e jeune ! Si cette situation se présente, contacte ton·ta coordinateur·trice pour l’en informer. Dans l’idéal, essaye de continuer l’accompagnement jusqu’au bout de l’année. Si cela est trop compliqué (si la nouvelle adresse est trop loin de ton domicile par exemple), prend contact avec ton·ta coordinateur·trice pour trouver une solution.
« la famille du jeune ne parle pas très bien français »
Pour différentes raisons, il arrive parfois que le·la jeune ne parle pas très bien français (famille récemment arrivée en France, parents non francophones…). Si cette situation se présente, essaie de trouver des mots simples lorsque tu t’exprimes et travaille davantage le français avec le·lajeune(exercices de lectures, de compréhension, de conjugaison). Tu pourras trouver des ressources sur notre site internet (LIEN vers ressources).
Et sache qu’une fois scolarisés, les enfants apprennent très vite, l’évolution devrait donc être plutôt rapide !
Ton·ta coordinateur·trice t’a proposé l’accompagnement d’un·e jeune et lors des séances, tu te retrouves envahi par le petit frère, le voisin ou le cousin ? Dans un premier temps, prends le temps de réexpliquer à la famille que l’Afev Auvergne t’a confié la mission d’accompagner un·e seul·e jeune. Cet accompagnement individuel donne d’ailleurs beaucoup de valeur ajoutée à ton action !
Ceci dit, si tu as l’impression que d’autres jeunes dans la famille auraient besoin d’un accompagnement, parles-en avec ton·ta coordinateur·trice. Selon la situation, il·elle pourra te proposer d’accompagner aussi un frère ou une soeur, ou bien trouver un·e autre bénévole pour venir en soutien !
Tu peux aussi, si tu le souhaites, centrer ton accompagnement sur le·la jeune qui t’a été confié tout en organisant de temps en temps des activités avec toute la famille (jeux de société, sorties…)
L’accompagnement à la scolarité, ce n’est pas que « faire les devoirs ». Et pourtant, c’est bien souvent une des premières demandes qui émane de la famille, des enseignant·es ou du·de la jeune ! Et on peut le comprendre, la famille souhaite plein de réussite pour son enfant !
Ceci dit la famille te sollicite trop par rapport aux devoirs, prend le temps de leur réexpliquer ton rôle et ta mission de bénévole : tu n’es pas un prof particulier, et à l’Afev Auvergne on sait qu’on peut apprendre plein de choses de façon ludique !
L’apprentissage se fait aussi au travers de visites de musées, de promenades, de cuisine, d’ateliers créatifs, de jeux de société…
Prendre du temps pour échanger avec le·la jeune est important afin de créer un lien de confiance et lui permettre d’être investi·e lors de vos séances.